mardi 22 juillet 2008

La reforme de la constitution approuvée

Le parlement a approuvé hier après un vote très serré la 24ème réforme de la constitution. Cette reforme donne plus de pouvoirs au Parlement et aux citoyens. De plus elle donne la parole au président, en effet cette reformé autorise la prise de parole du président devant les chambres.
Depuis quelques jours la droite (UMP) était en effervescence pour défendre son projet. François Fillon, le premier ministre avait annoncé que si la reforme ne passait pas il ne démissionnerait pas pour autant.
Le partie socialiste avait clairement exprimé sa volonté de voter non lors de ce scrutin.
C'est d'une toute petite voix 539(sur 896) voix alors qu'il en fallait 538 pour approuvée cette loi.
C'est le scrutin le plus serré de la V République.


Dès hier soir les réactions étaient mitigés au sein de la classe politique.
François Hollande voit un échec de Nicolas Sarkozy (bon j'avoue que j'ai du mal à comprendre ou est l'echec vu que la réforme est passé..), et a cibler Jack Lang seul candidat PS a avoir voter OUI à la réforme.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cette réforme d'importance était voulu par Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait en effet souhaité lors de la campagne une évolution du régime. Aussi, une fois élu, il a constitué une commission, composée d'éminents spécialistes, afin de proposer une réforme. Une des idées forces de la commission était de dépasser les clivages partisants et ainsi de proposer un texte synthétisant des propositions de droite comme de gauche.
Cette volonté de donner un caractère transactionnel à la réforme explique la présence de Jack lang dans la commission. Elle explique aussi son vote favorable lors du Congrès. Elle explique enfin les propos de F. Hollande, défaite pour N. Sarkozy. Cette réforme qui devait dépasser les clivages partisants a été voté par un seul parti. Sous cet angle, c'est un échec. La question étant: A qui est il imputable? Est ce à la droite ou à la gauche? La réponse a cette question variant en fonction des obédiences politiques de chacun.