mardi 25 janvier 2011

L'Hopital va mal

Je pensais ce matin à ce magnifique médecin specialisé que j'ai été voir vendredi. Un Homme très compétent, sans aucun doute, mais hélas légérement odieux .

Et je pensais à lui en lisant le rapport annuel du Médiateur de la République sur les tensions vécues à l'hôpital.
cette année le médiateurs à reçu 14.000 requêtes, les plus nombreuses concernent les «événements indésirables, médicaux ou chirurgicaux», devant les «maltraitances et les violences» (20%), «l'insatisfaction des patients et des familles» (14%) et «les infections associées aux soins» (14%). (source 20minutes).

L'exemple cité dans l'article parlait d'un adolescent opéré de l'appendiscite à qui le chirurgien disait " Pourquoi je t’ai opéré? De toute façon, tu es entouré de graisse et tu vas bientôt crever." Il semble effectivement que ses propos qui reflétait une vision pessimiste de sa pensée, était très mal choisi, mais fortement compréhensible. Ce chirurgien aurait pu employer des termes nettement plus scientifique "Pourquoi je t'ai opéré? De toute façon, ton IMC étant nettement supérieur à 30, tes facteurs de comorbidités sont trop important..." terme beaucoup plus professionnel.
Je ne jette pas la pierre à ce brave chirurgien, je conçois qu'après plus de 10 ans d'étude et des journées longues et difficiles, il ne soit pas évident d'être toujours courtois et respectueux du patient. Les infirmier(e)s parlent aussi très mal au patient, pourtant elles sont des cours sur la relation d'aide, l'empathie, la reformulation dans leur étude.

Un deuxième exemple cité les frais engendré par la prise en charge des patients, une femme s'étant entendu dire "Votre fils coûte déjà bien assez cher à la Sécurité sociale, et ceci depuis sa naissance» ou «de toute façon il est condamné". Il est aurait été sans doute plus convenable de demandait à cette mère si elle avait une bonne mutuelle...

J'ai en stock beaucoup d'excuse pour cette violence verbale. Le personnel médical et para-médical est de plus en plus soumis à des restrictions : en terme de budget, de personnels, et il est hélas très difficile de lutter contre la fatigue accumulé et la charge de travail qui hélas augmente.
Mais peut on vraiment reprocher à un médecin ça façon de parler des fois un peu brut, alors qu'il vient de nous sauver la vie.
En france, actuellement, il faut être beaux jeune riches et en bonne santé.


1 commentaire:

Fab' a dit…

Ça me rappelle le vieux syndrome de supériorité des médecins au XIXe siècle qui se considéraient et étaient considérés comme des représentant de Dieux sur Terre et qui avaient droit de vie ou de mort...

Certains médecins n'ont plus de patients mais seulement des clients...

Vive la diplomatie...