mardi 23 septembre 2008

Fusillade dans un lycée Finlandais

Une fusillade a eu lieu ce mardi matin dans un lycée très fréquenté de Finlande.

Le tireur a été arrêté mais "il y a des morts, nous ne les avons pas comptés. C'est une grande école", a déclaré à l'AFP Ahti Yli-Mannila, le chef des pompiers de Kauhajoki où se trouve le lycée d'enseignement professionnel.
Le tireur serait un jeune homme de 20 ans qui serait pour le moment hospitalisé, il se serait lui même blessé en essayant de mettre fin à ses jours.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ma réaction à l’annonce officielle du contenu de la réforme du lycée est d’abord liée à ce dernier carnage qui a eu lieu en Finlande. Celui-ci rejoint une liste trop longue d’événements du même genre. Il semble que l’institution scolaire a été épargnée par ces phénomènes chez nous. N’y aurait-il pas une certaine corrélation entre ces faits tragiques et la façon dont ces adolescents sont pris en charge dans leurs établissements d’enseignement. Les États-Unis, l’Allemagne et la Finlande n’ont-ils pas un système scolaire très individualisé, où le groupe classe s’efface devant des structures plus lâches, plus éphémères et disparates, groupe de module ou d’option ? La classe fixe, groupe de référence pour une durée longue, ne serait-elle pas, par ses solidarités induites, un dispositif empêchant de telles impasses personnelles de naitre ?
Enfin, présenter la seconde avant que ne soit dévoilées les deux années suivantes, relève de la pire des manœuvres grossières. C’est pourtant là que se verront les énormes distorsions entre le discours affiché et la régression ainsi organisée.
Hugues VESSEMONT

vessemonth@gmail.com

hvessemont.canalblog.com

C'est la fin programmée des classes.... pas des troupeaux, les élèves seront tassées par paquet de 30-35 dans tous les cours, bravo l’efficacité… économique...Elles ne seront plus du tout ce groupe qui prend de la cohésion en deux trois mois.
Ma réaction à l’annonce officielle du contenu de la réforme du lycée est d’abord liée au dernier carnage qui a eu lieu en Finlande. Celui-ci rejoint une liste trop longue d’événements du même genre. Il semble que l’institution scolaire a été épargnée par ces phénomènes chez nous. N’y aurait-il pas une certaine corrélation entre ces faits tragiques et la façon dont ces adolescents sont pris en charge dans leurs établissements d’enseignement. Les États-Unis, l’Allemagne et la Finlande n’ont-ils pas un système scolaire très individualisé, où le groupe classe s’efface devant des structures plus lâches, plus éphémères et disparates, groupe de module ou d’option ? La classe fixe, groupe de référence pour une durée longue, ne serait-elle pas, par ses solidarités induites, un dispositif empêchant de telles impasses personnelles de naitre ?
Enfin, présenter la seconde avant que ne soit dévoilées les deux années suivantes, relève de la pire des manœuvres grossières. C’est pourtant là que se verront les énormes distorsions entre le discours affiché et la régression ainsi organisée.
Hugues VESSEMONT

vessemonth@gmail.com

hvessemont.canalblog.com

C'est la fin programmée des classes.... pas des troupeaux, les élèves seront tassées par paquet de 30-35 dans tous les cours, bravo l’efficacité… économique...Elles ne seront plus du tout ce groupe qui prend de la cohésion en deux trois mois.
Ma réaction à l’annonce officielle du contenu de la réforme du lycée est d’abord liée au dernier carnage qui a eu lieu en Finlande. Celui-ci rejoint une liste trop longue d’événements du même genre. Il semble que l’institution scolaire a été épargnée par ces phénomènes chez nous. N’y aurait-il pas une certaine corrélation entre ces faits tragiques et la façon dont ces adolescents sont pris en charge dans leurs établissements d’enseignement. Les États-Unis, l’Allemagne et la Finlande n’ont-ils pas un système scolaire très individualisé, où le groupe classe s’efface devant des structures plus lâches, plus éphémères et disparates, groupe de module ou d’option ? La classe fixe, groupe de référence pour une durée longue, ne serait-elle pas, par ses solidarités induites, un dispositif empêchant de telles impasses personnelles de naitre ?
Enfin, présenter la seconde avant que ne soit dévoilées les deux années suivantes, relève de la pire des manœuvres grossières. C’est pourtant là que se verront les énormes distorsions entre le discours affiché et la régression ainsi organisée.